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Le Noël des anges – 1954

Synopsis

Alors que saint Pierre fait répéter les chants de Noël aux jolis anges Célestin, Séraphin et Zéphyrin, la fameuse nouvelle arrive : vite, il faut tout préparer pour la venue imminente de Jésus.

Zéphyrin est envoyé avec l’étoile pour guider les rois mages vers l’étable de Bethléem. Célestin leur apparaît dans un songe, chez Hérode, pour les prévenir de rentrer directement chez eux une fois leurs cadeaux déposés.

A Bethléem, Marie et Joseph arrivent pour le recensement annuel. Rejetés par les aubergistes de la ville, ils s’installent à l’étable arrangée par Célestin et Séraphin, selon les instructions de saint Pierre. Zéphyrin les rejoint. Puis Joseph et Marie, qui donne naissance au petit Jésus.

Des habitants de Bethléem arrivent pour rendre visite aux nouveaux parents. Miracle, le petit Pascal recouvre la vue. Ils entonnent des chants de Noël, les rois mages se prosternent devant la crèche, un « Gloire à Dieu » retentit sur fond de cloches carillonnantes. 

  • Adaptation et musique : Laure Choisy, d’après Hubert Gignoux
  • Mise en scène : Ingeborg Ruvina
  • Décors et poupées : Eric Poncy
  • Têtes et animaux : Jacek Stryjenski
  • Construction : Nicolas Coundouriadès
  • Costumes : Cécile Olivet-Binet

Marionnettes à fils
a 

« Que de trouvailles et de fraîche drôlerie ! »

« Ce Noël a été imaginé et préparé par une équipe de prisonniers, en novembre-décembre 1943 à Märish-Trubau (oflag VIII F). »

Montée pour des marionnettes à gaines, cette pastorale fut adaptée, avec l’autorisation de l’auteur, Hubert Gignoux, aux exigences du fil. Le texte fut réduit, certaines parties aménagées.
« Les santons parlent avec l’accent du Midi, les animaux parlent tout court » et l’humour, habitué des soirées des Tranchées, n’est pas absent.

Benjamin Chaix, Tribune de Genève, 30.01.1996

 

Au ciel, scène 1 :

« Saint Pierre :
Non, non, non, non, non, non ! Combien de fois faudra-t-il vous le dire ? Léger ! Plus léger ! Vous me faites des ‘o’ qui pèsent 1oo kg. Toi surtout Zéphyrin, on dirait que tu es chez le docteur ou que tu te gargarises.

– Zéphyrin :
C’est pas de ma faute, Saint Pierre, je mue. »