Souba et le yak – 1990 > synopsis et distribution
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Souba et le yak – 1990

Alors que son pays est envahi par l’armée de Yangkong Ier, Souba, jeune paysan tibétain, cache chez lui Tensing, un moine du village qui avait été fait prisonnier par Tsaka, le chef des armées.

Pour récompenser Souba de son courage, un marchand ambulant lui offre une conque magique capable de réaliser trois de ses vœux les plus chers. Souba fait apparaître Dolpo, un yak qui l’aidera aux champs, puis Kalali, une fée dont il est tombé amoureux.

Mais bientôt, Tsaka décide de se venger : il tue Dolpo et enlève Kalali. Souba souffle alors dans la conque et réalise son dernier vœu : le tigre Tarap apparaît. Avec lui, Souba gagne son duel contre Tsaka, défait les soldats de Yangkong et délivre sa fiancée. Pendant que le village, en liesse, fête sa libération, Tarap disparaît dans les airs avec Yangkong.  

  • Adaptation : Pascal Sanvic
  • Mise en scène : Pascal Sanvic
  • Scénographie : Jean-Philippe Bolle
  • Ambiance sonore : Pierre Bougourd et Geoffroy de Castelbajac
  • Eclairages : Danielle Milovic
  • Sculpture : Pierre Monnerat
  • Costumes et animaux : Danièle Suter et Séverine Barde
  • Marionnettistes : Marylou Uger-Cabot, Marianna Sandoz, Tony Jeanneret, Daniel Hernandez, Pierre-Yves Taillebois

marionnettes à fils
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Scénographie : un an de préparation

« C’était, au Théâtre, une époque baba-cool, qui prenait un pays ou une culture pour sujet. »

Pierre Monnerat

« Pascal Sanvic, le metteur en scène, ne voulait pas quelque chose d’ethnographique. Loin de nous toute copie népalaise !

Finalement, après avoir musardé au MEG, visité le centre Rabten Choeling au Mont-Pèlerin et dévoré l’équivalent d’une bibliothèque, on s’est tous laissé prendre par le côté tibétain », s’amuse Jean-Philippe Bolle.

« Les couleurs choisies reflètent les teintes classiques de certaines vallées du Népal. J’avais besoin de supports, j’ai cherché beaucoup d’exemples avant de produire ce rendu très méticuleux.

Puis j’ai peint à l’aérographe, un pistolet à peinture miniature, les poupées en tilleul que Pierre Monnerat  a sculptées. J’ai eu un plaisir fou à travailler avec lui. Quels doigts de fée, ce bonhomme ! »