« Qui l’eût cru ? Les restrictions, le rationnement et les maux de toute sorte qui font la malice de ce temps affligent aussi les marionnettes, paraît-il.
Les délicates matières diverses qui constituent ces êtres merveilleux, fragiles et irréels deviendraient rares, et les fils mystérieux qui leur donnent instincts et sentiments, c’est-à-dire toute l’apparence humaine, tendraient à devenir des fils invisibles vraiment. 
Cependant, les ‘Marionnettes de Genève’ ont vaincu bien trop de périls déjà, à commencer par l’apathie naturelle de leurs concitoyens, pour ne pas surmonter encore les difficultés du moment, et les voici donc revenues, au bout de fils qui n’en sont pas moins magiques pour n’être plus anglais (…). »

Rodo Mahert