Aladin et la lampe merveilleuse – 1948 > synopsis et distribution

1966 – L'action se resserre

« Qui a dit que le playboy était une invention moderne, et américaine de surcroît ? Allons donc ! Aladin, ce jeune homme au mérite somme toute assez mince, mais au physique qui plaît aux princesses persannes préfigure assez les Sachs et les Montpezat de notre époque. »

Ambiance sixties pour le journaliste narquois de La Suisse… qui ne manque pas de « féliciter Ingeborg Ruvina de sa mise en scène enjouée et pleine de trouvailles qui rend justice à cette adaptation de la regrettée Laure Choisy. Si les réactions du public sont si sensibles, précise-t-il, c’est que le spectacle de la rue Constantin est excellent. »

Vingt ans après la première, la reprise de 1966 respecte donc « la parfaite harmonie de tout le spectacle, texte, couleurs, reflets somptueux des chatoyants costumes, » mais dynamise le « mouvement général dont on a fort heureusement élagué quelques longueurs du texte, quelques fioritures ornementales qui en alourdissaient inutilement le mouvement. »

« Certains tableaux ont été écourtés ou habilement remplacés par un commentaire de liaison et une marionnette à tringles, fort bien tenue par Jane Falquet. »