Un bon petit diable – 1963

   Synopsis

Ecosse, 1842. Orphelin, Charles est élevé par sa cousine, la terrible et avare veuve Mac Miche. Maltraité, souvent battu, il se venge en lui jouant des tours pendables grâce à la complicité de la bienveillante servante Betty.

Lorsqu’il parvient à s’échapper de la maison, Charles trouve douceur et réconfort auprès de sa jeune cousine Juliette, pianiste aveugle qui vit avec sa soeur Marianne.

Un jour, excédée par ses frasques, Mac Miche décide d’envoyer Charles dans le lugubre pensionnat du vieil Old Nick. De nouveau secondé de Betty, « le bon petit diable » multiplie les farces pour se faire expulser. Parvenu à ses fins, il récupère son héritage et s’installe chez Juliette et Marianne avant de partir poursuivre des études de médecine et de revenir épouser sa chère Juliette.

Adaptation : Laure Choisy et Marcelle Moynier, d’après la Comtesse de Ségur
Mise en scène : Ingeborg Ruvina
Décors et poupées : Eric Poncy
Têtes et animaux : Roger Ferrier
Costumes : Cécile Olivet-Binet

Marionnettes à fils

Juliette

« La demeure de la jeune aveugle, romantique comme il se doit, avec son papier à rayures vert tendre et blanc et sa véranda encadrée de tulle blanc, ouverte sur le jardin sous un ciel mauve et abrité par une tente assortie au papier peint, était meublé d’un mobilier vert et d’un piano droit en bois clair sur lequel l’infirme exerçait son talent. »

Eric Poncy, Mémoires