1940’s : Acmé féerique > synopsis et distribution

«Tante Marcelle n’acceptait jamais le ‘on n’y arrive pas’»

A force de travail acharné, d’incalculables heures de recherche sur la croix ou hissées sur la passerelle, un miroir posé de biais sur la scène pour renvoyer l’image de la marionnette et en affiner les mouvements, les marionnettistes de la rue Constantin acquièrent une réputation de virtuoses.

Marcelle Moynier, concentrée, excellait dans les danses (Puck sur son rayon de lune, le Chat botté, Ariel) et les rôles masculins, qu’elle se réservait – question de tempérament – Ingeborg Ruvina assumant les rôles féminins (chahutant sur les ponts, fantasque, s’occupant des poupées des autres).

Sa nièce Michèle rappelle que sa réponse favorite était : il n’y a qu’à – « Niaka » étant devenu son surnom – quand un mouvement leur résistait.

Par ordre d'apparition: Humulus le muet (1953), L'Apprenti sorcier (1945), Ping, Pong, Pang (1944), Le Petit Mouck (1970) et Le Chat Botté (1950).