Prince russe réfugié en Suisse, photographe, manipulateur et sculpteur, Nicolas Coundouriadès s’avère un véritable boute-en-train sous des airs pince-sans-rire.

« Nicolas nous a tenu les mains. C’était un homme d’une patience, d’une distinction, d’une gentillesse. Il avait des trucs, il était à l’aise avec ses poupées, des personnages qui avaient beaucoup à dire. Il était extraordinaire, on a beaucoup appris avec lui.

Mais on se faisait des farces.

Dans Le Calife cigogne, on était à l’arrière-scène, tout derrière. On avait les deux cigognes censées attraper des grenouilles dans une mare – un papier bleu avec des roseaux.

La cigogne, pour ouvrir son bec, a un fil qui traverse les deux becs : quand on tire, ça ferme, quand on lâche, ça s’ouvre... »

Michèle Moynier et Lisette Perrelet