Pierre Monnerat et Guy Jutard ont exploré les débuts de la 3D pour composer l’univers de ce Chaperon. Très vite, la mise en couleurs a été écartée.

« Si l’on crée un espace très coloré avec ces personnages faits de petits morceaux assemblés et mobiles, on prend le risque d’une certaine confusion d’image », éclaire Guy Jutard.

« C’est vraiment un point de vue plastique qui a présidé à ce choix. Assez vite, l’on s’est orienté vers un noir et blanc traversé de quelques rehauts de couleur carmin.

Car le fil rouge de l’histoire, c’est la jeune fille revêtue de son petit capuchon coloré, le nez du loup, les plumes du chapeau du chasseur, les lèvres rouges de la maman qui donne les ordres et doit être obéie. Pour le reste, nous sommes plongés dans une fantaisie en noir et blanc. »