La multiplication
Plus d’une vingtaine de lapins chantent et détalent sur la scène, tous de formes et de couleurs différentes. Tous ?
« J’ai travaillé sur la multiplication », souffle Christophe Kiss. « En réalité, il n’y a que cinq moules : 1 pour les adultes mâles ou femelles, 1 pour les vieillards, 1 pour les enfants. Citrogne et Paprika, les deux méchants, sont uniques.
Pour chaque série, j’ai sculpté l’original en mousse, à partir duquel j’ai réalisé un moule en plâtre et silicone. J’y ai ensuite coulé de la résine bio, teintée dans la masse avec du colorant pour vitrail. Nous recherchions l’effet ‘ourson en gélatine Haribo’.
L’individualisation s’obtient avec la couleur, bien sûr, le maquillage de l’œil, les oreilles, plus souples, qui s’emboîtent dans la tête, et le costume que Verena Dubach a taillé dans de la toile cirée de supermarché, parfois repeinte ou décorée. »