Scoubidous lumineux
Sous la houlette de Guy Jutard, l’équipe de comédiens a réalisé une série de marionnettes d’essais de 70 à 80 cm, voisines du bunraku japonais.
« Je suis intervenu ensuite, détaille Pierre Monnerat, assisté de Laure-Isabelle Blanchet et de Jacques Douplat, pour créer des personnages plus typés et plus robustes.
D’apparence fragile, le papier froissé est extrêmement solide. Il a tout de même fallu inventer une armature, un squelette en bois complété de tubes de plastique reliés par des ficelles, autour de laquelle ont été tressés des kilomètres de kraft, à la manière des scoubidous. Le tout maintenu par des kilos de colle à chaud. »
« Ce papier définit les personnages sans trop les préciser. Ils gardent ainsi un caractère d’esquisses dynamiques, de traces, qui n’est pas sans me rappeler les fragments de cette épopée, retrouvée sur des tablettes d’argile dans les sables du désert […] C’est un matériau qui prend la lumière de manière extraordinaire, qui le magnifie et le fait vibrer. »
Guy Jutard