Un énorme potentiel scénique et comique !
« J’ai opté pour des ballons de baudruche car ils dégagent un énorme attrait pour les petits. Ils se gonflent, collent au plafond, s’envolent, flétrissent et peuvent faire un tas de bruits bizarres quand on joue avec.
Dans l’idéal, j’aimerais que les deux premiers cochons pètent, donc j’aimerais bien qu’ils meurent et que le troisième se retrouve tout seul.
Mais dans ce cas, comment allons-nous gérer la peur ?
Peut-être qu’on peut les regonfler…
Pour des questions théâtrales et visuelles, ils pourraient aussi se dupliquer. A l’infini.
Enfin, la musique créée par Hélène Zambelli à partir de comptines connues des enfants va nous aider. Dans l’idéal, là encore, j’aimerais qu’Hélène soit installée sur scène face aux enfants, avec son piano et sa machine à bruits, afin de pouvoir gérer en direct leur peur et de les encourager à chanter pour s’apaiser.
Tout est lié à la façon dont les choses vont s’écrire, se créer… »
Note d’intention de Claude-Inga Barbey, août 2017
Quelques versions des Trois petits cochons
Conte européen remontant au XVIIIe siècle, Les trois petits cochons développe plusieurs variantes.
Dans l’originale, les deux premiers cochons sont dévorés par le loup qui parvient à détruire leurs maisons de paille et de bois.
La version popularisée par Walt Disney en 1933 permet aux deux cochons indolents de survivre grâce aux ruses et à la prévoyance de l’aîné.
Roald Dahl imagine en 1982 une alternative où l’aîné, paniqué à l’idée de finir dans le ventre du loup, téléphone au Petit Chaperon Rouge qui vient à sa rescousse, tirant une balle dans la tête du vilain avec un revolver caché dans ses pantalons en dentelle.