« La grande récompense (de Mlle Moynier) c’est, ayant demandé à un enfant s’il préférait le cinéma ou le théâtre des marionnettes, de s’entendre répondre :
– ‘Les marionnettes, c’est plus vrai.’ »

Particulièrement à l’aise pour créer l’illusion, les enfants franchissent allègrement la barrière du réel, investissant leur imaginaire tant dans les personnages symboliques que dans les animaux et objets, marques de fabrique des Marionnettes.

« ‘Les réactions diffèrent selon l’âge des spectateurs »
remarque Nicole Chevallier à propos de Pamplemousse, sa dernière création.
« Sentimentaux, les moins de 7 ans se soucient peu des rayures. Les plus grands, par contre, plus sensibles à l’identité du personnage, ressentent la ‘nudité’ de Pamplemousse comme une tragique atteinte à son prestige. »