Till l’espiègle – 2003

Synopsis

Enfant espiègle et turbulent, Till quitte un jour le foyer familial pour vivre sa vie. Sur la place d’un village, il monte des attractions payantes qui lui permettent de gagner sa croûte et apprend plusieurs métiers tandis que la Mort rôde et le suit comme une ombre.

Lorsque la guerre éclate, Till est enrôlé de force dans l’armée… et déserte à la première occasion. Sensible à la justice, il arrête deux voleurs puis rencontre Lamme, un gai luron, excellent cuisinier. Tous deux s’acoquinent et rusent pour délivrer les voleurs, amis de Lamme, avant d’atterrir dans un hôpital où le talent malicieux de Till fait fuir les faux malades.

Un jour qu’il annonce aux badauds qu’il va voler dans les airs, Till chute d’un fil et se fait rattraper par la Mort qui ne l’a pas quitté d’une semelle.

Adaptation: Chantal Péninon
Mise en scène: Guy Jutard et Chantal Péninon
Décorateur/ scénographie: René Delcourt assisté d’Adrien Jutard
Marionnettes: Adrien Lamm, Delphine Garin, Alain-Michel Della Negra, Isabelle Matter, Anne-Marie Roth, Lise Zogmal, sous la direction de Guy Jutard
Musique: Didier Capeille
Interprétation: Nathalie Cuenet, Daniel Hernandez, Tony Jeanneret, Fatna Djahra

marionnettes à tringles

Contre l’arbitraire et l’exploitation de la bêtise

« Jeune, léger, il aime rire et s’amuser. Si la vie lui enseigne ses leçons, si la mort le poursuit de ses assiduités, il n’en reste pas moins farceur et blagueur. À vouloir montrer au petit peuple sa crédulité, à ridiculiser ceux qui sont gonflés de pouvoir – si petit soit-il – et de certitudes, il ne se fait pas que des amis. »

Chantal Péninon, dramaturge

« L’ondée céleste, l’eau de bonté qui vous fera retrouver douceur et magnanimité » initialement prévue dans la mise en scène, s’est transformée en « hamac céleste pour découvrir le ciel avant tout le monde ».

Projet de mise en scène : « Les amis et la foule reforment le cortège funèbre. On met Till dans un cercueil (sur lequel s’assied la Mort) et l’on pleure. » La dernière pirouette de Till, face-à-face avec la Mort, est bien plus efficace.

L'anticonformiste bon petit diable (1963)