« L’univers du créateur de BD et pionnier du cinéma d’animation Mc Cay est recréé avec un incroyable raffinement dans un espace démultiplié.

La vraie chambre du Petit Nemo cohabite ainsi avec les espaces du rêve, où s’ébattent les marionnettes. Le Petit Nemo, quand il s’agit d’un être vivant, a les traits poupins de Philippe Cohen. Là, pas d’inquiétude. En voilà un qui connaît toutes les ficelles du métier… » assure Etienne Dumont à la Tribune de Genève.

Et Isabelle Bratschi, du Courrier, de renchérir sur l’étendue de son talent, lui qui « a très bien saisi la peur des enfants la nuit, leur envie de trouver le calme dans un autre monde, leur angoisse si les parents ne répondent pas immédiatement à leurs cris. »

Au Journal de Genève en revanche, Elisabeth Chardon s’agace de sa performance : « Little Nemo, c’est Philippe Cohen. C’est même un peu trop Philippe Cohen, mimant, grimaçant, s’agitant, en un mot trop adulte. Tant et si bien qu’on aimerait voir plus souvent le comédien se transformer en marionnette. »