Une diablerie de Breughel
« Sorte de Breughel pour enfants sages qui chatoie comme un soleil de minuit », L’Apprenti sorcier est l’un des deux spectacles préférés d’Eric Poncy.
« Pour échapper à la convention je m’oriente vers le monde fantastique de Jérôme Bosch où les monstres cocasses s’ébattaient parmi les cornues lumineuses dans un antre rougeoyant ouvert sur un ciel glauque et changeant traversé d’éclairs et de spectres fuligineux que le metteur en scène métamorphosait par ses éclairages hallucinants et ses effets magiques toujours basés sur les temps forts et les pulsations de la suggestive et brillante partition de Dukas.
Un mystérieux décor de forêt bleue abritant l’étrange cabane de sorcier dont les fenêtres s’éclairaient de rouge, ouvrait et fermait le spectacle et de furtifs nuages passaient au loin tandis que se concluait, dans la sérénité, cette vision colorée et fourmillante d’apparitions. »