L’Apprenti sorcier – 1945 > synopsis et distribution

« Vibrante, inspirée, électrique jusqu’au bout des ongles »

  • «Cette nouvelle étoile a du charme, du tempérament et un sens aigu du rythme. Dansé par elle, le Scherzo de Mendelssohn est un enchantement.» Lokal Anzeiger, Berlin
    «Cette nouvelle étoile a du charme, du tempérament et un sens aigu du rythme. Dansé par elle, le Scherzo de Mendelssohn est un enchantement.» Lokal Anzeiger, Berlin
  • «Fraîches, expressives, pleines de feu et d’exubérance, les danses d’Ingeborg Ruvina ont un caractère d’héroïsme qui n’a pas échappé au public. On les applaudit avec sympathie et véhémence. Nous n’oublierons jamais une telle artiste.» Neue Zurcher Zeitung, Zurich
    «Fraîches, expressives, pleines de feu et d’exubérance, les danses d’Ingeborg Ruvina ont un caractère d’héroïsme qui n’a pas échappé au public. On les applaudit avec sympathie et véhémence. Nous n’oublierons jamais une telle artiste.» Neue Zurcher Zeitung, Zurich

Ingeborg étudie le piano et le violon au Conservatoire de Stuttgart. Elle suit un stage de rythmique chez Jaques-Dalcroze avant d’être nommée maîtresse de ballet à Berne puis à Zurich.

Chorégraphe et danseuse étoile aux opéras de Francfort, Leipzig, Berlin, une saison à Paris, des tournées en Italie, aux Etats-Unis, à Monte-Carlo, Diaghilev ne jure que par elle, Jaques-Dalcroze avoue : « je ne peux rien lui apprendre, elle a le génie de la danse. » « Très neuve, très personnelle, loin de toutes les conventions théâtrales, la maîtrise d’Ingeborg Ruvina en fait de ballet commande le respect et l’admiration. »

Contrainte par les restrictions d’après-guerre d’abdiquer une trop courte carrière, Ingeborg Ruvina opère une révolution chez Marcelle Moynier en s’attaquant aux marionnettes à fils, limitées dans leurs mouvements et expressions.

Qu’à cela ne tienne. Mordue, elle signera plus de 40 pièces en 36 ans, dans une ambiance souvent tendue, comme le rappelle Eric Poncy : « elle aimait dominer et commander. Tout n’allait pas sans étincelles. Son caractère impulsif et capricieux jusqu’à l’excès déroutait ses collaborateurs à tous les échelons et elle fonçait sans ménagements, ce qui suscitait des grincements et des crises de nerfs. »