Des marionnettes à tiges
De son stage au Théâtre Tandarica de Bucarest en 1970, Nicole Chevallier rapporte dans ses valises des marionnettes à tiges.
« Pour ce nouveau genre de poupées, un castelet spécial, léger et rapidement démontable était nécessaire. Il fut aussitôt construit », relate Marcelle Moynier dans son live de souvenirs.
Le Hérisson bleu d’Alexandre Popescu voit ainsi le jour en 1971.
Deux ans de tournée triomphale et une retransmission à la Télévision romande dans la "Boîte à surprises" plus tard, le Théâtre ambulant des Marionnettes à tiges devient, sous la direction de Nicole Chevallier, la branche nomade des Marionnettes de Genève, produisant avec succès Sauve-qui-peut (1973), Le coucou (1976) puis Pamplemousse le tigre (1977) avant de s’attaquer aux aventures du prince Vladimir.
Le bus des tournées avec lequel Nicole Chevallier (debout à dr. sur la photo de groupe rue Constantin, avec Marcelle Moynier, Germaine Duchêne et Pierre Droin) et sa troupe enchaînent spectacles dans les écoles et démonstrations (ici, Pamplemousse le tigre), pour la plus grande joie des écoliers.