Le parlant: la révolution de John Lewandowski
« Pour moi, les marionnettistes sont des acteurs de la scène et non de simples artisans manipulateurs d’objets. »
John Lewandowski
Branle-bas de combat rue Rodo. Entré en fonction le 1er janvier 1990, John chamboule la politique artistique et sociale du TMG.
Fin des voix enregistrées, des passerelles dans le noir, la marionnette est vue comme « un outil, même si elle demande évidemment de la technique et de la pratique. »
Les marionnettistes sont donc priés de se montrer, de jouer, de « prendre des cours de voix, d’expression corporelle, d’interprétation, de création des personnages » pour répondre à l’évolution que le public exige.
Face aux réticences auxquelles il se heurte, le nouveau directeur rappelle que les Marionnettes, à l’image de leur fondatrice avant-gardiste, n’ont cessé de négocier les virages esthétiques et techniques requis.
Suivant cette politique artistique de « démystification du travail pour remystifier le spectacle », la troupe a été rejointe, pour le Coppélia monté en 1992, par sept danseurs professionnels, alors que le comédien Philippe Cohen tint le premier rôle, jugé parfois encombrant, de Little Nemo en 1997.