Aladin et la lampe merveilleuse – 1948 > synopsis et distribution

1980 - Le merveilleux toujours à la mode, mais…

Lorsqu’en 1966, Marcelle Moynier demande à Eric Poncy de rafraîchir poupées et décors, celui-ci s’enthousiasme :

« Il y a là tous les atouts pour satisfaire le goût de l’aventure et le pouvoir de rêve qui gît en chaque enfant et la source d’un travail plein de séduction pour un décorateur. » Et de conclure gaiement : « la pièce ne vieillit pas ! »

Interviewée à sa reprise en 1980, Nicole Chevallier enchérit. « Un conte peut vieillir si l’histoire n’a pas un sens profond. Avec Aladin et la lampe magique, c’est le merveilleux, l’extraordinaire, cette pièce est toujours à la mode. »

Certes. Mais Nicole concède plus loin que le texte n’est pas tout à fait inchangé : « les gens ne sont plus d’accord de dire que par l’argent on arrive à tout. Nous avons donc essayé d’arranger le texte pour faire disparaître le plus possible cet aspect. »