Les répétitions
«Il faudrait que nous ayons le texte définitif de la pièce dès fin septembre pour que les marionnettistes puissent se familiariser avec lui.
Au vu de ce qui se passe avec les répétitions du 'SONGE', il faudrait demander aux marionnettistes d'apprendre le texte par coeur, avant le début des répétitions. Il faut qu'ils connaissent aussi (je dirais même surtout!) les répliques des autres, car ils peuvent préparer leurs fils pour réagir au bon moment (le fil provoque toujours du retard sur le texte).
Cela n'empêche pas d'enregistrer une bande provisoire, pour faciliter l'apprentissage du texte, mais pour le travail de recherche des mouvements, la bande provisoire va toujours trop vite, malgré les espaces que l'on ménage.
Par contre, une fois les mouvements travaillés, le rythme s'accélère de lui-même, et l'on peut refaire un enregistrement provisoire pour montrer aux acteurs ce que l'on désire... car, si l'on joue penché en avant, il est impossible de donner assez de voix pour qu'on nous entende de la salle!
Ca a l'air très compliqué, mais ça ne l'est pas tant que ça!"
Lettre de Nicole Chevallier à Pascal Sanvic, metteur en scène, 8.07.1989