« L’appartement de la rue Constantin était le lieu d’un travail incessant.
Un spectacle de marionnettes est un ballet d’une extrême agitation. Du moment où le rideau s’ouvre à celui où il se ferme, l’équipe de marionnettistes est lancée dans une véritable opération de commando : aucun mot n’est prononcé, seuls les regards assurent la liaison. Tous participent à l’action dans la même tension, le même silence et la même confiance réciproque.
Mais, pour y parvenir, quelle somme de fatigues que le public ne doit pas soupçonner ! »
Thierry Vernet, 1983
« Après des heures de dur travail, une atmosphère de gaîté régnait souvent : on jouait à la balle dans les corridors, on mettait des perruques, on se déguisait, Monsieur Nicolas distribuait des bonbons. »