1940’s : Acmé féerique > synopsis et distribution

Moderne et doucement émancipée

Ignorer le passé, adopter le présent, telle était Marcelle Moynier – et par conséquent, son théâtre.

Sportive, épanouissant une âme de pionnière sous le regard bienveillant de ses parents, elle empoigna chaque nouveauté avec ardeur – pratiquant le tennis, le cheval, passant des concours en amazone, enfourchant son vélo sur les quais, vêtue des pantalons de son père, puis conduisant sa propre voiture.

A quelques exceptions près. « M. Jaques avait imposé à chaque élève une tenue, un uniforme, c’est-à-dire un maillot noir collant, pas de bas, pas de souliers, pas de ceinture. Ce fut un tollé général. On cria à l’indécence. Pour ma part, j’eus beaucoup de peine à fléchir mes parents. Au jour d’aujourd’hui cela fait plutôt sourire », se souvient-elle en 1965.