Le Calife Cigogne – 1960 > synopsis et distribution

La trame dramatique

« Mme Ingeborg Ruvina a baigné le conte d’éclairages diaprés, menant à l’irréel, et sa mise en scène a le même souci, avec de brèves et fort jolies complaisances pour l’ironie. » La Tribune de Genève, 7.11.1960 

L’adaptation du Calife Cigogne par Laure Choisy n’échappe pas à quelques métamorphoses.

La fille du roi des Indes n’est plus Lusa, transformée en chouette hideuse oubliée au fin fond d’un cachot répugnant, mais Yasmina, gracieuse sirène captive d’un horrible dragon.

Sa délivrance ne sera pas due à la prononciation du mot magique mais à l’âpre combat que le Calife mène contre la bête geôlière.

Quant à la fin de Kachnour, elle convoque le spectaculaire : au lieu d’une condamnation à mort par pendaison, l’enchanteur disparaît à tout jamais dans un éclair divin.

Wilhelm Hauff

A la fin de ses études de philosophie et de théologie à l’université de Tübingen, Wilhelm Hauff devient le précepteur des enfants du ministre de la guerre de Wurtemberg, le général Ernst Eugen von Huegel.

Il écrit pour eux Die Karawane, un recueil de contes orientaux dont Die Geschichte vom Kalif Storch fait partie.

Publié en 1826, le recueil lance la carrière fulgurante du jeune Hauff, brutalement interrompue en 1827 lorsqu’une fièvre l’emporte.

Le Calife Cigogne est encore aujourd’hui un personnage célèbre de la littérature enfantine.